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« A la recherche du passé enfoui »

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En partenariat avec le Chevalet de Noyon, la Compagnie artistique Infra et le Musée Archéologie de l’Oise, les élèves de 6F ont découvert l’univers des marionnettes. Ce CDDC (Contrat Départemental de Développement Culturel) « Exploration » allie visite culturelle, représentations théâtrales et ateliers de manipulation de marionnettes.
Le projet a débuté par deux représentations artistiques « Poussière » et « Couveuse » au Chevalet autour du thème de la reconstruction face à un évènement traumatisant. Le point de départ de ces créations artistiques fut une interrogation sur ce que fut l’éruption du Vésuve durant l’Antiquité romaine et le travail archéologique lors des fouilles du site. Sophie Mayeux, directrice artistique du la Compagnie Infra, développe une réflexion poétique à partir de la question de la résilience. Les élèves, d’abord décontenancés par cet art qui leur est peu familier, ont été sensibles à la poésie créée : « J’ai aimé le spectacle, ce qui m’a touché, c’est quand [la marionnette] retrouvait ses membres » (Prestonn), « J’ai bien aimé le spectacle, c’était surprenant et drôle » (Meïlyne), « c’était intéressant et beau » (Héloïse), « J’ai bien aimé ce spectacle [« Poussière »] car il y avait des explosions et la marionnette n’est pas directement entière, elle se construit au fur et à mesure, et les décors sont beaux aussi » (Bastien).

Ensuite, les élèves ont visité le Musée Archéologique de l’Oise à Vendeuil-Caply et ont participé à l’atelier anthropologique « Six pieds sous terre ». Par groupes, les élèves ont reconstitué un squelette afin de découvrir son identité et émettre une hypothèse sur son décès. Grâce à cet atelier, les élèves ont une meilleure connaissance du corps humain, connaissance qui sera réinvestie lors de l’atelier artistique de manipulation des marionnettes. « J’ai bien aimé la sortie car on a manipulé un squelette qui nous a permis d’apprendre les parties du corps humain » (Aïssa ), « J’ai bien aimé replacer les os du squelette d’un homme qui a eu la lèpre » (Adriano), « J’ai bien aimé la sortie car j’ai appris plein de choses sur les gens qui vivaient avant moi » (Prestonn), « J’ai aimé la sortie car durant l’atelier « Six pieds sous terre », j’ai pu replacer des ossements et découvrir l’identité du squelette sur lequel j’ai travaillé et découvrir son identité, son âge et sa taille que j’ai dû calculer à partir de la taille du fémur » (Faustine et Anas). Enfin, chaque groupe a présenté au reste de la classe le fruit de ses recherches anthropologiques.

Dès le lendemain, un atelier artistique de deux jours a permis aux élèves de manipuler les marionnettes. Au programme, échauffement, exercices permettant une prise de conscience des articulations du corps humains, manipulation de boules en polystyrène imitant des yeux pour apprendre à diriger un regard et exprimer une émotion (joie, tristesse, peur…), jeux avec les marionnettes fabriquées par les élèves du collège Notre-Dame.
L’atelier a alterné exercices individuels et collectifs, amenant ainsi les élèves à développer leur imagination à travers des scenarii inventifs, à exprimer une opinion et à prendre en compte celle d’autrui.
Les élèves de la 6F gardent un très bon souvenir de ce CDDC et plus particulièrement de l’atelier artistique :  » J’ai bien aimé apprendre le fonctionnement de la marionnette et faire un travail de groupe » (Meïlyne), « J’ai beaucoup apprécié l’atelier avec Sophie Mayeux car j’ai appris des choses et Sophie est très gentille. J’ai aimé manipuler les marionnettes. On a fait aussi un mini-spectacle et c’était très bien » (Faustine), « J’ai apprécié l’atelier avec Sophie Mayeux, ça nous a permis d’apprendre des choses sr le monde des marionnettes et avoir aussi appris de nouveaux mots » (Lenny), « L’atelier était super, on a appris à faire bouger les marionnettes. On a créé nos propres scènes. Sophie Mayeux a pris son temps pour nous expliquer comment elle crée son spectacle. J’ai trouvé ça super intéressant  » (Lucia), « J’ai bien aimé les marionnettes, on a pu leur donner vie et on a pu faire des petites scènes » (Bastien), « Un des meilleurs ateliers que j’ai pu faire ! « (Joséphine).